15 novembre 2010

HRP 2010 - Du refuge des Cortalets (2150) à Amélie-les-Bains (220)

La Tour de Batère

L'étape en résumé
Etape très longue faisant redescendre très bas avant les 3 dernières étapes. Pour nous ce sera la dernière de l'année 2010, des pépins physiques nous empêchant de mener à bien notre traversée. Aucune difficulté par ailleurs.

Le récit
Cette étape ne devait être qu’une étape parmi d’autres vers Banyuls, elle sera finalement la dernière de ce cru 2010. Nous partons à 5h50 de notre bivouac et, au lieu de récupérer la HRP, nous suivons la variante GR10 qui part au-dessus du refuge. Avec le recul, je ne pense pas que cela ait été une mauvaise chose : pas de piste mais un sentier, beaucoup d’isard, une épave d’avion bizarroïde et des vaches. Que demander de plus ? Lionel n’est toujours pas en top forme, ses pieds lui font mal. Quant à moi, je ressens une douleur assez lancinante au niveau du tendon rotulien, surtout dans les descentes. Ca tombe bien, aujourd’hui le programme prévoit 2200m de D- !
Arrivés au Ras del Prat Cabréra (1732) à 7h40 la suite est, comme je l’avais bien imaginé à la lecture de la carte à Pla Guilhem (et avant), longue, très longue, limite interminable, malgré la beauté du site. Peu avant la maison forestière de l’Estanyol, il faut descendre un peu avant de remonter franchement vers le Col de la Cirère. La pente est souvent très raide en sous-bois et elle nous casse bien les pattes.
L'arrivée à la tour de Batère
Au col de la Cirère, quelques chevaux nous tiennent compagnie puis, entre le puig St-Pierre et le Puig de l’Estelle, ce sont les moutons qui les remplacent. Du Pla de la Pelote à la Tour de Batère, point de sentier, que du hors-, en dévers ! Très peu agréable, franchement usant même.
Nous prenons rapidement notre déjeuner à la Tour (1429) puis essayons de suivre scrupuleusement les indications de Véron pour rejoindre Amélie. Il faut noter que le balisage très récent présente de nombreux avantages notamment celui de nous faire éviter régulièrement de longues portions de pistes. C’est ainsi le cas au niveau des ruines de Formantère (1120).
Arrivés à Amélie, il fait chaud et l’étape nous a paru d’une longueur étourdissante, nous rappelant nos pires souvenirs basques, ceux des premières étapes où ce qui compte ce n’est pas le dénivelé avalé mais les kilomètres parcourus.
Mon genou me fait toujours aussi mal et les pieds de Lionel ne le laissent pas en paix. Après avoir ravitaillé, nous trouvons une place (non sans mal) au camping municipal. Repas au restaurant (service long mais très copieux et fort gouteux).
Je reste pessimiste pour les trois dernières étapes à cause de mon genou. Il est vraiment douloureux.
Le lendemain matin, au réveil, c’est Lionel qui me dit que ce n’est pas la peine de continuer. Ses pieds lui sont toujours aussi douloureux. Comme mon genou n’est pas plus compréhensif avec moi et que les trois dernières étapes peuvent être rapidement parcourues en un WE, la décision est vite prise de s’arrêter là pour cette année.
Nous nous dirigeons alors vers la gare routière d’Amélie pour un retour au bercail plus tôt que prévu…
En espérant pouvoir venir à bout de cette HRP le plus tôt possible.

Des photos

Lever de soleil sur la Méditerranée

Lever de soleil sur le balcon du Canigou

Au loin, le Pech de Bugarach (à d.)

Au col de la Cirère

Vers le Roc de Frausa

L’étape du refuge des Cortalets à Amélie-les-Bains en chiffres
Date : le 7 août 2010
D+ : 300m
D- : 2200m
Distance : 27,8 km
Heure de départ : 5h50
Heure d’arrivée : 16h30
Temps de marche : env. 10h25
Météo : Beau et chaud
Point le plus haut : épave, 2235
Point le plus bas : Amélie-les-Bains, 220

La carte du parcours


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Le profil

14 novembre 2010

HRP 2010 - De Pla Guilhem (2273) au refuge des Cortalets (2150)

Le Pic du Canigou
L'étape en résumé
Très joli trajet, en traversée du pic du Canigou, par la redoutée cheminée qui est rendue difficile davantage par la foule et le poids des sacs que par sa technicité !

Le récit

Descente vers le refuge de Mariailles
Le départ de cette étape est encore fixé, comme toujours, de bonne heure. Nous partons à la frontale et les discussions de la veille nous ont amenés aux conclusions suivantes :
- Nous ne couperons pas par le pic des tres Vents car même si la carte au 50000ème indique qu’une variante HRP y passe, Véron n’en fait pas mention dans son ouvrage. De plus, nos réserves d’eau étant ce qu’elles sont (il nous reste moins d’un litre pour deux au départ), il nous paraît beaucoup plus prudent de rejoindre Mariailles à moins de 1h30 de marche.
- Nous passerons par le Canigou que Lionel ne connaît pas.
- Nous irons planter la tente aux Cortalets ce qui nous permettra de bénéficier d’une étape un peu plus courte que ce que nous avions coutume de pratiquer et donc de ne pas emmagasiner trop de fatigue sur des corps suffisamment fourbus comme cela.
Le seul inconvénient que je trouve à cette option c’est le fait de devoir crapahuter le long du balcon du Canigou. Si le nom est à la fois évocateur et attrayant, un simple et rapide coup d’œil sur la carte suffit à me faire savoir que du refuge des Cortalets au col …, ça risque d’être très très long…
Direction donc le refuge de Mariailles, près de 600m plus bas. Nous y sommes à 7h30. L’idée d’un vrai bon petit-déjeuner fait son chemin dans ma petite tête d’affamé et Lionel, soumis à l’idée, ne résiste pas longtemps. Nous voilà donc dans la salle commune animée de nombreux randonneurs prêts ou s’apprêtant à partir qui pour continuer le GR10, qui pour l’ascension du Canigou. Nous, nous nous contentons d’avaler tartine sur tartine et thé sur café. Les temps étant durs, nous décidons de faire marcher le commerce du refuge en commandant deux sandwiches pour notre déjeuner…
Sans oublier de faire le plein d’eau, nous repartons donc de ce petit coin bien sympathique (le gardien est exemplaire) à 8h45. Et là, pas de risque de se perdre. D’abord le balisage du GR10 marque le sentier très clairement. Ensuite la fréquentation est importante. Nous dépassons d’ailleurs un grand nombre de randonneurs malgré nos sacs au poids inhumain. Enfin, lorsque j’avais gravi ce sommet en 2004, c’est la voie que j’avais empruntée.
Malgré un plein soleil, il fait toujours aussi froid. Dès que les passages sont à l’ombre, on ressent le besoin, accentué par le vent qui souffle encore, de se couvrir. Pour preuve, des traces d’eau gelée couvrent encore la fontaine située vers l’altitude 2410. Tout cela ne nous empêche pas d’arriver au pied de la fameuse cheminée du Canigou. Les prises sont nombreuses mais il nous faut nous méfier des randonneurs en amont et des chutes de pierre. Lionel, fatigué, n’est pas très bien. Mais nous débouchons tout de même au sommet à midi et la foule est au rendez-vous. Non pour nous acclamer mais comme nous, pour profiter du panorama, énorme aujourd’hui malgré le fait que nous soyons en plein mois d’août. Rien à dire, la réputation de ce pic n’est pas surfaite.
La cheminée
Nous y restons ainsi une bonne heure à deviser simplement, prendre des photos, pour nous ou pour d’autres randonneurs puis redescendons versant nord au refuge de Cortalets. Beaucoup de monde là encore.
Après avoir planté la tente et pris une petite collation, nous profitons du refuge pour y dîner. Le repas n’est pas très copieux, mais on mange un peu de viande… A côté de nous, un Australien de 70 ans est en passe de boucler seul son deuxième GR10, 14 ans après son premier. Il semble intéressé par la HRP et l’envisage pour 2011… Respect ! Il nous dira également que les sentiers sont beaucoup plus fréquentés qu’auparavant…
Pour le lendemain, le réveil est fixé à 4h45 pour nous permettre d’arriver assez tôt à Amélie-les-Bains et procéder au ravitaillement, notamment de gaz.
A noter que je passe enfin une très bonne nuit !

Des photos

Cady

Depuis Cady, le Canigou

Le Canigou (2784) et la crête de Quazemi

Le Canigou, toujours

Cady, depuis la montée finale vers le Canigou

La brèche Durier et ce qu'il reste du glacier du Canigou

Le Canigou, au bas de la cheminée

Lionel, dans la cheminée

Les deux compagnons au sommet, à contre-jour

Le bivouac, près du refuge des Cortalets

L'étape Pla Guilhem - Cortalets en chiffres
Date : le 6 août 2010
D+ : 1100m
D- : 1200m
Distance : 16,6 km
Heure de départ : 5h50
Heure d’arrivée : 14h40
Temps de marche : env. 7h
Météo : Frais mais dégagé. Peu de vent. Soleil.
Point le plus haut : Pic du Canigou, 2784
Point le plus bas : refuge de Mariailles, 1700

Le profil

Profil Pla Guilhem - Cortalets

13 novembre 2010

HRP 2010 - Du Col de Noufonts (2660) au Pla Guilhem (2273)

Le Canigou (au fond), et les Esquierdas de Rotja (à d.)

L'étape en résumé
Etape très longue (plus de 27 km), se déroulant intégralement au-dessus de 2000m, essentiellement de crête. Vues superbes. Le vent nous a cependant gâché un peu notre plaisir.

Le récit
Et encore une mauvaise nuit, une... Le mauvais temps s'est levé, c'est une bonne nouvelle. Et puis, en mettant le nez dehors, on se dit qu'avec le vent qu'il y a, s'il reste des nuages, c'est qu'ils en veulent vraiment.
On met beaucoup de temps à partir. L'abri n'affichait que 9°C le matin, on a eu froid. Les possibilités d'alimentation, sans gaz, se sont réduites au strict minimum.
Le col de Noucreus
Aujourd'hui, il faut d'abord grimper au Fossa del Gegant (2799), que l'on foule à 6h50, par le col de Noucreus (neuf croix, scrupuleusement vérifiées, comptées et recomptées ; il y en a bien neuf, pas de doutes). Le vent souffle parfois très violemment et manque nous  déséquilibrer souvent. Les capuches nous couvrent le chef et les gants nous réchauffent les mains. Juste après les pics de la Vaca (2821), surplombant magnifiquement la vallée de la Carança -les lacs du fond des gorges (profondes...) de la Carança sont bien sombres-, nous surprenons un troupeau d'isards bien fourni.
Malgré le vent, ce parcours de crête est vraiment somptueux.
Col de Tirapits
Au Col de Tirapits (Espagne, 2781) le chemin redescend franchement avec vue imprenable et impressionnante sur le Pic d'Infern (2851). Au fond du vallon (Feixa Llarga), 40 randonneurs ! On remonte au Col de la Marrana (2535) pour rejoindre, en descente, le refuge d'Ull de Terr (2220). Le temps se gâte. C'est couvert quasi-intégralement et quelques gouttes se mettent à tomber. La perspective d'un nouveau et long parcours de crête au-dessus de Mantet par une telle météo n'est guère enthousiasmante. Renseignements (et coca) pris auprès du gardien du refuge, pas de risque d'orage aujourd'hui.
On repart donc.
Effectivement, à notre grande surprise, le ciel se dégage rapidement après notre départ d'Ull de Terr. Le bleu arrive et les nuages réticents restent scotchés en plaine vers le nord et au sur, en Espagne.
Puis l'on atteint et dépasse Coma Ermada (env 2400) et ses pierres debout, superbes... Il faut suivre grosso-modo le sentier qui longe par la gauche le fil de la crête. C'est parfois long, très long.
Nous déjeunons à la Porteille de Rotja dans un abri métallique et y laissons un petit mot dans le livre d'or. Le site est sauvage mais accueillant. Les Esquierdas de Rotja sont une vraie petite curiosité. Mais Pla guilhem est encore loin, le vent est fort, le vent est froid...
Abri de Pla Guilhem
On finit malgré tout cela à y arriver. Nous sommes seuls à l'abri et nous n'avons quasiment plus d'eau. Après une analyse des différentes possibilités qui s'offrent à nous, des forces en présence, de nos stocks d'eau, de notre réserve de gaz, nous décidons à l'unanimité de rejoindre Banyuls de la façon suivante :
- vendredi : Cortalets via le Canigou
- samedi : Amélie-les-Bains
- dimanche : Las Illas
- lundi : Col de l'Ouillat
- mardi : Banyuls.
J'arrive difficilement à faire chauffer de l'eau en allumant un petit feu dans la cheminée. Le bois est vert, je noircis ma popote et enfume le refuge...
L'état des troupes est assez faible : plusieurs jours à mal dormir, à mal manger, à beaucoup marcher ont entamé sérieusement le moral et les réserves, au propre comme au figuré. L'étape assez courte du lendemain devrait nous permettre de recharger les accus.



Des photos

Le col de Noucreus
 
Pic dela Vaca

Vallée de la Carança

Lever de soleil sur la crête parcourue le matin

Pic de l'Enfer (2851)

A proximité d'Ull de Terr

Pla de Coma Armada (et ses pierres penchées)

Sous Roc Colom

Ce monstre nuageux engloutira-t-il le Canigou ?
 
Le massif du Canigou, approchant...

L'abri à la Porteille de Rotja (2377)

Esquierdas de Rotja

On the road again...

Un des très rares panneaux à mentionner la HRP

Plus près que jamais de Pla Guilhem

L'étape col de Noufonts - Pla Guilhem en chiffres
Date : le 5 août 2010
D+ : 1000m
D- : 1475m
Distance : 27,5 km
Heure de départ : 6h15
Heure d’arrivée : 17h50
Temps de marche : env.10h
Météo : très venteux sur les crêtes, un peu de pluie au refuge d’Ull de Ter, beau ensuite malgré le vent. Frais à froid.
Point le plus haut : Pic dela Vaca, 2826
Point le plus bas : route de la station de ski de Vall Ter, 2081

La carte du parcours


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Le profil

Profil Col de Noufonts - Pla Guilhem

12 novembre 2010

HRP 2010 - De Font Romeu (1750) au Col de Noufonts (2660)

Vallée d'Eyne

L'étape en résumé
Très belle remontée de la vallée d'Eyne, parc naturel protégé à juste titre. Une météo parfaite nous a permis de profiter d'un beau panorama sur la crête-frontière. La nuit dans l'abri du col de Noufonts restera un bon souvenir...

Le récit

Col de la Perche
Encore une fois, je passe une mauvaise nuit. On arrive cependant à partir à 6h20 pour rejoindre dans un premier temps Eyne. Quelques zigzags dans Font-Romeu puis un peu de hors-sentier dans les herbes mouillées et l’on retrouve un chemin balisé qui nous conduit à Bolquère où l’on reprend le tracé de la HRP.
Arrivés à Eyne, on se pose devant un gîte d’étape pour se restaurer, finir le litre de coca. La propriétaire du gîte nous y permet de faire le plein d’eau et nous donne quelques renseignements : le refuge d’Ull de Ter est bien loin et l’abri du col de Noufonts est petit !
Pause repas au pla de Beguda
Après une toute petite erreur d’aiguillage à la sortie du village, nous nous enfilons donc dans la vallée d’Eyne qu’il faut maintenant remonter intégralement. Le temps est au beau (qui ne restera pas fixe) et nous ne sommes pas seuls dans cette réserve naturelle. En effet, de nombreuses familles y sont venues passer la journée. Le début de la vallée est recouvert par une belle forêt puis le sentier se dégage. C’est très roulant et très confortable. Vers 2200m d’altitude, nous profitons d’un petit replat au soleil pour prendre une pause et nous tremper les pieds dans le ruisseau. Dominés au nord par la Cambre d’Ase (2711), nous voyons enfin le Pic d’Eyne (2786) et devinons le Col de Nuria (2683). Le site est vraiment somptueux et mérite bien d’être protéger par une réserve naturelle.
C’est au pla de Béguda, 30 minutes après être repartis, que nous nous arrêtons pour notre pause déjeuner. Et là je me rends compte qu’on n’a pratiquement plus de gaz… Misère. L’épisode de Cortal Rosso nous aura beaucoup coûté (et me coûtera encore à Amélie-les-Bains…). Le prochain ravitaillement est à Amélie-les-Bains ; jusque-là, je vais être obligé de consommer mes lyophilisés froids.
Montée au col de Nuria
La montée vers le col de Nuria est plus violente. Raides, pentus, les 200 derniers mètres de l’ascension se rappelleront souvent à notre bon souvenir. Le col de Nuria (2683) est un vaste replat herbeux et caillouteux. Du côté espagnol, les nuages sont là. On repart vite vers le Pic d’Eyne qu’on décide de gravir alors que la HRP le contourne. Au sommet, le papa d’une famille sportive nous prend en photo, la Cambre d’Ase en arrière-plan.
La vue reste bien ouverte mais les nuages arrivent nombreux par le sud-ouest et quelques autres par le nord.
Malgré un univers minéral, les crêtes ont un relief doux et le sentier est assez roulant. Nous prenons donc la direction du Pic de Noufonts (joli belvédère) puis le col éponyme que nous atteignons à 16h30. L’abri, quelques mètres au-dessus du col même est extrêmement rudimentaire mais il fera l’affaire : nous nous y installons plus ou moins confortablement. On y mange peu, mal et froid. Le sol est bosselé, la nuit sera mauvaise, je le sais déjà.
Dehors le vent continue de souffler et la brume s’installe.
L’ouverture de l’abri, sans porte, sera colmatée par nos propres sacs. Il fait 9°C à l’intérieur et le réveil est toujours fixé à 5h.


Des photos

Lever de soleil vers le Canigou

Font Romeu

Les premiers hectomètres de la Vallée d'Eyne

Vallée d'Eyne

Vallée d'Eyne





Au Pic d'Eyne (2786)

La vallée d'Eyne, vue du pic éponyme

La Tour d'Eyne (2831), vue du pic d'Eyne

Le pla et le col de Noufont, depuis le Pic de Noufonts (2861)

Le Pic de Noufonts depuis le col de Noufonts (2652)

Bel effet de Foehn au col de Noufonts

Dans l'abri du col

L'abri du col de Noufonts


L'étape Font-Romeu - Col de Noufonts en chiffres
Date : le 4 août 2010
D+ : 1400m
D- : 500m
Distance : 21,2 km
Heure de départ : 6h20
Heure d’arrivée : 16h30
Temps de marche : env. 8h10
Météo : grand beau jusqu’à 15h, puis nuageux en Espagne (effet de foehn).
Point le plus haut : Pic de Noufonts, 2861
Point le plus bas : Col de la Perche, 1581

La carte du parcours


Afficher HRP - Mercredi 4 aout 2010 - Font Romeu Noufonts sur une carte plus grande

Le profil
Profil Font Romeu - Col de Noufonts